En 2022
Nous mettons en œuvre des alternatives éducatives adaptées aux besoins des enfants en décrochage scolaire
Nous mettons l’accent sur une éducation de qualité, basée sur une approche pédagogique active et innovante développée par nos spécialistes avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers ainsi que de l’Etat Burkinabè.
Nos initiatives utilisent un enseignement en langue maternelle locale et en langue officielle du pays, adapté aux besoins des enfants et en lien avec la culture locale. Cette approche stimule la participation de l’enfant, l’incite à penser et à agir par lui-même et à résoudre des problèmes de manière autonome. Cette approche a fait ses preuves et permet aux enfants de nos centres transférés dans les écoles d’accueil d’avoir une longueur d’avance sur leurs camarades dans les matières telles que les calculs et celles scientifiques.
Nous sommes spécialisés dans la mise en œuvre de deux alternatives éducatives à savoir :
1- Les Ecoles Communautaires (ECOM)
Les ECOM sont une innovation de FDC destinée aux enfants hors école de 9 à 15 ans et relevant du Non-formel. Cette alternative promue depuis les années 1994 a permis de contribuer à l’accès et au maintien de milliers d’enfants à l’école (notamment des filles).
Grâce à ses interventions, FDC à contribué à l’adoption par l’État :
- De la prise en compte de l’éducation non formelle dans la politique éducative ;
- De la passerelle entre les sous-systèmes formel et non formel ;
- De l’introduction la gratuité des fournitures scolaires pour les filles ;
- De l’organisation des journées de l’excellence dans l’éducation.
Dans le souci de s’adapter aux besoins des enfants en matière d’éducation dans un contexte de plus en plus changeant, FDC a entamé des réflexions aboutissant à une reforme des ECOM dites « ECOM Rénovés ». (Illustrer avec photo d’enfants en situation de classe)
Depuis sa création en 1994 et conformément à son engagement pour la scolarisation pour tous, Faso Action pour le développement Communautaire a toujours considéré son alternative éducative « ECOM » comme un “chantier” permanent, à travers l’émergence et la multiplication d’innovations. Cette évolution constante est le fruit de divers facteurs tels que les avancées du système éducatif burkinabè, l’évolution du contexte sécuritaire, les dynamiques institutionnelles en lien avec le financement de l’éducation…
Les ECOM rénovées 1 et 2 nées en 2020 constituent une illustration parfaite de ce dynamisme de FDC. Cette nouvelle version des ECOM a pour ambition de répondre aux besoins éducatifs des enfants victimes de l’insécurité et/ou de catastrophes naturelles - telles que les inondations, les sécheresses et épidémies. Elle est mise en œuvre dans les zones de repli des déplacés ou les zones de choc où l’éducation est encore possible. Ses cibles sont des enfants et adolescents hors école de 9 à 16 ans déscolarisés précoces et/ou non scolarisés issus des populations déplacées internes (au moins 50%) et celles hôtes. Ce ciblage des enfants déplacés internes répond au besoin crucial par FDC de prendre en compte tous les enfants conformément à sa vision programmatique qui est : « Tous les enfants naissent, survivent et grandissent sainement avec une instruction adaptée formelle ou non formelle, grâce à l’appui de leurs parents, familles et communautés ». (Source FDC).
2- La Stratégie de scolarisation accélérée avec Passerelle (SSA/P)
La Stratégie de Scolarisation Accélérée Passerelle (SSAP) est un programme d’éducation accélérée qui offre une seconde chance à l’éducation aux enfants d’âge scolaire, déscolarisés précoces ou non scolarisés.
Fort de son expertise dans le domaine de l’éducation, FDC est l’un des partenaires privilégiés des bailleurs pour la mise en œuvre de cette formule éducative. Nous obtenons des résultats probants avec d’excellents taux de transferts grâce à une approche intégrée et participative.
ancien apprenant d’un centre SSA/P ‘’Grâce à la SSA/P, j’ai retrouvé le chemin de l’école. Aujourd’hui, je suis en classe 6ième au lycée de mon village’’.
Notre approche
- Nous sensibilisons les communautés sur l’importance de l’éducation, notamment des filles ;
- Nous impliquons la communauté dans le choix du local et de l’emplacement du centre : A travers cette approche, les communautés s’approprient le centre et veille à sa bonne marche ;
- Nous responsabilisons les communautés à travers la mise en place des comités de gestion (COGES) des centres : ils sont chargés d’assurer le bon fonctionnement et la fréquentation du centre par les apprenants ;
- Nous assurons un suivi rapproché des centres : Les suivis sont réalisés à plusieurs niveaux. La Direction Exécutive de FDC, les structures déconcentrées en charge de l’éducation, les superviseurs, les coordonnateurs, les COGES et même les communautés sont impliquées dans le suivi des centres.
Adjara, 10 ans, déplacés interne dans la commune de Kaya, au Burkina Faso
‘’Un jour des hommes sont venus nous dire de partir de notre village et ils ont fermé les écoles. Je suis heureuse que cette école existe et que je puisse continuer d’apprendre’’.